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Kheldar
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MessageSujet: Backgrounds tirés d'aidedd   Backgrounds tirés d'aidedd EmptyMar 20 Fév - 23:44

Un PJ, avant d'être une série de caracs et de dons notés sur une feuille, c'est une personnalité et un caractère. Et la meilleure manière de les exposer, c'est le background, l'histoire du Pj avant que les choses sérieuses ne commencent vraiment... mais qui peut considérablement le modeler !

Je voudrais que ce topic reste libre de flood, postez vos BG et éventuellement vos commentaires (constructifs, pas de "lol trop bon" ou "trop de la merde c nul"). Allez, j'en poste quelques-uns venus d'aidedd pour vous encourager (allez sur ce site, c'est une merveillle ! Des idées de persos, une énorme cité décrite en détail, ça a de quoi inspirer...)

Voici donc pour commencer Hu Jiaobao, moine de Shou Lung perdu dans Laelith.

"Hu naquit en 1340 dans une famille de paysans pauvres du Chukei. Ses parents avaient déjà eu six enfants mais quatre étaient morts, emportés par les maladies qui ravageaient les campagnes et contre lesquelles les rebouteux étaient sans pouvoir. Wanli Jiaobao, le père de Hu, travaillait la terre pour le compte de Pu Hanzu, un potentat local qui n’avait le titre de mandarin que par la position avantageuse de son père au Haut Mandarinat. La vie au Chukei était rude. Les vents violents descendus des monts Koryaz balayaient cet ancien foyer de la civilisation Shou et gelait la terre durant les longs hivers. L’été, le vent ne cessait de souffler et arrachait de larges pans de terrain, rendant encore plus difficile la moindre culture. Tu’Lung préparait une invasion et les impôts avaient été augmentés en conséquence, pesant sur une paysannerie déjà saignée à blanc par les rivalités entre les dujuns du nord. C’est dans cette époque troublée et misérable que grandit Hu. Très tôt, il travailla aux champs pour aider ses parents mais il fut remarqué pour sa perspicacité par le mandarin Pu Hanzu. Ce dernier, cherchait des enfants intelligents à qui, une fois éduqués, il confierait l’administration des terres. Le fonctionnaire souhaitait en effet retourner à la capitale pour y intriguer avec les autres mandarins.

Il confia le jeune garçon, enlevé à sa famille, à un vieux maître d’écriture, le sage Shu We Ja. Il lui apprit l’art délicat et ardu de la calligraphie et lui inculqua des notions de philosophie. Après son enfance difficile, il vécu donc une période calme et paisible où il put à loisir s’adonner à la lecture. Pu Hanzu revint pourtant sur sa parole. Elever un tel enfant lui coûtait trop cher. De plus, les intrigants de la capitale venaient d’être tous décapités pour avoir complotés contre un général du sud vainqueur des barbares de la jungle. Il observait le jeune Hu depuis longtemps et décela en lui une capacité particulière, celle de se fondre dans son environnement. Lorsqu’il était dans un groupe, il passait inaperçu aux autres et ces derniers venaient même à en oublier sa présence. Il exploita donc ce don en envoyant Hu au monastère de l’Aspic de Jade, où l’on formait les espions de l’Empire.


Cet apprentissage long et austère dura plus de dix ans. Les entraînements aiguisaient aussi bien le corps par une pratique régulière des arts martiaux que l’esprit par une constante discipline et une vie monacale. On lui inculqua le respect de l’Empereur et celui de ses agents, les mandarins. Il avait seize ans lorsqu’il termina son apprentissage. Pour tester ses capacités, les instructeurs l’envoyèrent dans l’entourage du poète et calligraphe Ju Liaban. Grâce à ses quelques connaissances dans l’art de la belle écriture, il put s’introduire dans le cénacle de cet artiste et fit bientôt partie de son cercle de fidèle. Ju critiquait trop ouvertement l’Empereur, les mandarins et leurs serviteurs. Devenant rapidement le confident du calligraphe, il put réunir un nombre suffisant de preuves contre lui. Ju fut arrêté, tomba en disgrâce et mourut ; sans doute se suicida-t-il au bord d’une rivière alors qu’il se promenait dans la campagne du Wang Kuo…

Les maîtres de l’Aspic de Jade furent satisfaits des prouesses de leur disciple et le mirent au service du Haut Mandarinat. On l’envoya alors dans sa province natale, le Chukei, pour y enquêter sur des détournements de fonds et la corruption d’un mandarin : Pu Hanzu, l’homme qui l’avait envoyé chez les moines. Il partit donc sur les chemins, habillé en simple paysan, louant sa force les jours où il n’avait plus de riz et dormant chez les habitants contre de menus services. Il parvint au terme de son voyage après deux mois de marche, rendu confiant par les magnifiques paysages qu’il avait traversés. Prenant alors les traits d’un colporteur, il se dirigea vers la bourgade lorsqu’il fut arrêté et amené enchaîné devant le mandarin. Craignant qu’on ne l’ait dénoncé et n’attendant que la mort, il fut surpris qu’on ne l’arrête que pour viol et meurtre. Une jeune fille avait en effet était retrouvée morte aux abords d’un chemin moins d’un jour plus tôt et on avait accusé un vagabond. Hu fut parfait dans ce rôle qui évitait au mandarin d’envoyer ses quelques hommes à la recherche d’un coupable qui s’était sûrement enfui. Hu fut torturé des jours durant mais il n’avoua pas. Il garde encore aujourd’hui de ces sévices des marques atroces sur les jambes qu’il cache soigneusement sous ses culottes en lin. Le magistrat, voyant que cet homme ne pouvait être qu’innocent, arrêta les poursuites contre lui mais le condamna toutefois à l’esclavage.

Hu travailla un an dans les mines de cuivre des monts Koryaz, extrayant avec un pic dérisoire des tonnes de déblais, dormant et mangeant peu, fouetté tout le jour par les vents glaciaux qui descendaient même dans les conduits obscurs où s’échinait les esclaves. Il put cependant s’évader à l’occasion d’une explosion de violence éphémère qui coûta la vie à un gardien et à trente esclaves. Fuyant à travers les rocailles, il survécut en mangeant des baies ou des racines à demi gelées et finit par être recueilli par des éleveurs Pazrukis. Ces derniers, n’appréciant que peu les Shous qui attaquaient souvent leurs terres et volaient leur bétail, ne l’hébergèrent pas longtemps. Ils le conduisirent jusqu’aux pieds des montagnes par des sentiers dérobés et retournèrent à leur village hauts perchés.


Aidé par des paysans pour qui il travailla quelques mois, le temps d’engranger la récolte, Hu retourna au monastère pour faire part de son échec. Il fut accueilli comme un lâche et un parjure. Il avait failli dans sa mission et avait retardé l’enquête sur la corruption des mandarins du nord. Méprisé par ses pairs, marqué par son épreuve, il s’en retourna au Chukei pour se venger. Son unique but était la mort de Pu Hanzu et il s’accrochait désespérément à cette vengeance comme un naufragé, seul, ballotté par les vents et les courants s’accroche à une planche de bois pourrie.
Il passa inaperçu dans le district et put s’installer comme calligraphe. Il devint progressivement l’ami de plusieurs petits fonctionnaires et découvrit des traces de malversations financières. Les impôts en nature qui avait été diminué dans tout l’Empire afin d’encourager le commerce n’avait ici que peu varié. Le mandarin pillait les maigres récoltes des paysans locaux et les revendait dans un district voisin ravagé par une tempête de grêle soudaine. Il consigna attentivement ses observations et les fit parvenir au Haut Mandarinat.

Les hauts fonctionnaires décidèrent une sanction exemplaire contre leur collègue et envoyèrent des hommes l’arrêter. Pu Hanzu eut vent de cette affaire et tenta de s’enfuir. Il n’était pas équipé pour une longue chevauchée et tua son cheval dans sa hâte. Seul, sans armes ni vêtements chauds, il faisait une proie facile. Hu le rattrapa sans mal et le captura. Il l’emmena dans une ferme proche où il prit sa revanche. Il tortura à son tour celui qui avait ordonné ses supplices et finit par le tuer. C’est un cadavre mutilé que découvrirent les soldats de l’Empereur et on en conclut vite à un règlement de compte entre brigands. Hu reprit sa place au sein des moines de l’Aspic de Jade mais ses pairs n’eurent plus jamais une totale confiance en lui. « Celui qui faillit une fois peut recommencer » était un proverbe répandu chez les serviteurs du Trône de Jade.

Pour l’éloigner de l’Empire, le Haut Mandarinat le nomma à Bawa, où le poste de diplomate Shou sonnait comme une condamnation à mort. En effet, les habitants de Bawa ont de tout temps été hostiles aux Shous méprisants et ils attaquaient souvent les navires en provenances des ports de Shou Lung. Hu prit une jonque en partance pour l’île de Bawa. En route, il attrapa une mauvaise fièvre qui faillit le terrasser. Les moustiques ou la nourriture du bord furent mis en cause mais on ne put rien prouver. "


Dernière édition par le Dim 4 Mar - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Backgrounds tirés d'aidedd   Backgrounds tirés d'aidedd EmptyMar 20 Fév - 23:44

"Bawa était une ville infâme. L’air y était moite et l’atmosphère oppressante. Hu avait l’impression de vivre sur un marécage, d’en sentir tous les miasmes et d’être encerclé par des nuées de moustiques tenaces. La province du Chukei, bien plus au nord, ne lui avait pas appris à vivre sous ces latitudes. Il trouvait de plus les bawaens rustres et stupides, « des mangeurs de poissons de vase »…

Hu était au service de l’ambassadeur Jieng Biu, plénipotentiaire impérial et lointain cousin de l’empereur. Le moine servait d’homme de l’ombre à Jieng, le prédécesseur de Hu à ce poste étant mort dans d’étranges circonstances. Il fut amené à côtoyer la haute société de Bawa, les fastes des palais des marchands, les dorures de leurs temples et les charmes de leurs femmes. Il y apprit l’amour, chose qu’il considérait comme impensable tout au long de son apprentissage, ainsi que la trahison. La noblesse commerciale de l’île était en effet toujours en ébullition, élaborant des complots pour faire tomber qui la favorite du marchand le plus influent, qui pour ternir la réputation de l’un de ses concurrents… Hu fut amené à tremper dans plusieurs affaires louches comme dans le meurtre d’un prêtre xénophobe, critiquant la présence des Shous et appelant au massacre des ressortissants de l’Empire de Jade.

En fréquentant une fumerie d’opium, Hu fit la connaissance d’un Bawaen, un noble ruiné qui avait beaucoup voyagé. Il parla au jeune moine d’une terre encore vierge d’influence Shou, une terre où vivait des hommes bien moins civilisés que les Orientaux. L’homme parla des Occidentaux en de tels termes qu’il éveilla la curiosité de Hu. Fatigué par les intrigues futiles des marchands de Bawa, souhaitant voir de nouveaux horizons, Hu rentra à Shou Lung, désertant son poste. L’atmosphère de la ville-île lui était devenue de plus en plus insupportable au fil du temps, en particulier lors des moussons estivales. En corrompant un fonctionnaire du Haut Mandarinat avec de l’or bawaen, il fut envoyé à la frontière ouest, dans un fort de la Muraille du Dragon. Il n’y resta pas longtemps, préparant son voyage à l’ouest avec beaucoup d’attention. Il choisit une bonne monture, un équipement complet et à l’occasion d’une patrouille en dehors de la Muraille, il faussa compagnie aux soldats et s’enfonça dans les plaines infinies où vivaient les nomades de la Horde…


Hu chevaucha longtemps seul. L’immensité de la plaine lui plaisait. Le vent qui soufflait là et qui faisait danser la mer d’herbes hautes était le même que celui du Chukei : âpre, froid mais tellement beau. Les soldats ne se lancèrent jamais à sa recherche. Il fut considéré comme un déserteur, un traître mais surtout comme un mort en sursis, les nomades n’ayant pas l’habitude de laisser un maraudeur Shou en vie. Il ne sut combien de temps il chevaucha. Le bleu du ciel et le vert de l’herbe trompaient ses sens et figeaient le temps. Jamais il ne se sentit aussi paisible. Il avait oublié son enfance triste, les supplices et Bawa. La réalité se rappela à lui sous la forme d’une tribu de nomades dont il croisa la route. Les guerriers le capturèrent rapidement, sans qu’il n’opposât une véritable résistance. Il fut ramené au camp et introduit auprès de l’ancien. Aussi étrange que cela puisse paraître, les nomades épargnèrent Hu. Le moine Shou discuta longuement avec son interlocuteur, parlant du pays derrière la Muraille, des îles de la mer de Shou, de l’immensité de la plaine. Il évoqua aussi son rêve d’aller à l’ouest. L’ancien dut trouver cela assez noble pour ne pas le tuer. Ce qui motiva son choix fut également que Hu n’avait montré nulle peur ni haine lors de sa captivité. Ce comportement étrange indiquait peut-être que cet étranger avait été pris en amitié par un esprit du vent, ceux qui veillent sur les grands voyageurs, les esprits libres.

Quoiqu’il en soit, Hu devint un nomade. Il vécut comme eux pendant trois années. Il partageait leurs vies : gardant les troupeaux, chassant le gibier à la lance ou au faucon, voyageant sans cesse dans les vertes plaines. Il s’habillait comme eux, gardant ses anciens vêtements dans un sac qui l’accompagnait partout. Hu Jiaobao, le moine Shou, était devenu un nomade de la Horde.


C’est lors d’un grand rassemblement que sa vie bascula. Plusieurs tribus s’étaient assemblées près d’un grand lac afin d’échanger des biens, de contracter des alliances par des mariages, de rembourser des dettes. Hu était encore jeune et il n’avait eu aucune aventure avec les filles de sa tribu d’adoption, bien que quelques unes considèrent l’étranger comme un bon parti. Malgré sa petite taille, le Shou était vif et vigoureux, ses fils le seraient également. Lors de ce rassemblement, Hu accompagnait l’ancien en temps qu’homme-lige. Ses talents de combattants avaient en effet étaient reconnus des nomades lors d’épreuves de lutte ou de combat à mains nues. Alors qu’il entrait dans la yourte du Khan Aorbhatiyour, il rencontra une magnifique jeune femme, la fille du chef. Il se sentait attiré par cette beauté du nom de Bayamaa. L’ancien s’aperçut de ses regards un peu trop éperdus et lui fit la remontrance à la fin de la rencontre. Cette jeune fille n’était pas de sa condition. Elle était nomade, fille d’un Khan. Lui n’était qu’un étranger Shou. Une bouvière serait encore trop bonne pour lui. Il devait sa vie à la tribu. Prendre cette fille mettrait en péril la tribu toute entière lorsque le Khan crierait vengeance.


Hu n’eut que faire des avertissements du vieux sage. Il était devenu un nomade et avait pris certains de leurs traits d’esprit. Intrépide et fougueux, il pris son cheval, laissa sa lance et son arc au camp puis chevaucha à la recherche de la tribu de Bayamaa. Quand il la trouva, il réclama une audience au Khan et demanda la main de sa fille. Ce dernier refusa violemment et ordonna à ses hommes-liges de se saisir de cet impudent. Hu les défit tous alors qu’il était désarmé. Cette prouesse le fit remarquer par Bayamaa qui admira l’intrépidité du jeune homme. Celui-ci, après avoir assommé son dernier adversaire, annonça que puisque le noble Khan ne voulait lui donner la main de sa fille, il l’enlèverait, comme il est de coutume dans les plaines…

Il quitta ensuite le camp puis s’éloigna un peu. Le Khan, furieux, fit doubler les défenses du campement et lança des cavaliers à sa poursuite. Jamais ils ne le trouvèrent. Hu s’était en effet aménagé une cachette dans une colline proche, où il s’était creusé un trou pour lui et sa monture. En pleine nuit, il en sortit puis galopa vers le campement. Assommant une sentinelle, il sema la pagaille dans les yourtes, effrayant hommes et chevaux tous tirés de leur sommeil. Il renversa la tente du Khan et s’empara de sa fille, sans s’apercevoir que la jeune Bayamaa s’était elle-même préparée à son enlèvement, prenant avec elle ses objets les plus précieux. Elle s’était parée avec soin pour plaire à son ravisseur et avait enfilé ses vêtements de voyage les plus chauds et les plus solides car l’hiver arrivait à grand pas. Il la prit sur son cheval puis s’évanouit dans la nuit. Le Khan rappela tous ses cavaliers. Un tel brave méritait la main de sa fille, même si son inconscience aurait pu la tuer. Et puis, Bayamaa avait également choisi son époux librement, le Khan ne pouvait empêcher cela. Il les laissa donc partir. Cela ne fut pourtant pas du goût du frère de Bayamaa, Oshripour, qui ourdit sa vengeance…

Hu et Bayamaa se marièrent donc et vécurent dans la tribu du mari. Le moine Shou acquis un petit nombre de yacks et un poney robuste et se construit sa propre hutte. Les deux amants passèrent deux années ensembles. Hu était devenu un parfait nomade et pourrait même aspirer à devenir le chef de la tribu, l’ancien étant sans descendance, ses fils avaient été tués lors d’un vendetta. Malheureusement, Oshripour n’oubliait pas l’humiliation faite à son clan. A la mort de son père, il devint Khan et, par la guerre, coalisa un petit nombre de tribus. Le nombre de ses guerriers dépassait trois fois celui de la tribu de Hu où le vieux sage était à l’agonie. Pourtant, la vie restait douce et paisible. Bayamaa portait un enfant et le mettrait au monde avant l’hiver.

Le petit monde de Hu s’écroula lorsqu‘Oshripour attaqua le campement. Une armée de cavaliers encercla le petit village de yourtes et tua à l’envie les hommes tandis que les femmes et les enfants étaient emmenés en esclavage. Dans la cohue, Hu s’enfuit, rendu fou par les cris et les flammes qui ravageaient le camp. Il abandonna son épouse Bayamaa et l’enfant qu’elle portait. Un groupe de cavaliers le pourchassa, il les tua tous, vola leurs provisions et prit la plus solide des montures avant de chevaucher au hasard dans la grande plaine. Il avait tout perdu, tout ce qu’il aimait. Il avait laissé ce qu’il avait de plus cher lui échapper pour Oshripour.

Fortement ébranlé, il eut la présence d’esprit de chevaucher vers l’ouest et rencontra par chance une caravane de marchands Chondathiens qui revenaient chez eux après avoir commercé avec les nomades. Ils intégrèrent cet étranger avec plaisir, un combattant de plus n’étant jamais superflu dans ce genre d’expédition. Hu les aida à repousser les assauts d’une bande de brigands dont il terrassa cinq des membres. Pendant ce voyage, il jeta ses vêtements nomades, qui ne cessait de lui rappelait sa vie bienheureuse et sa lâcheté lors du combat. Il revoyait souvent Bayamaa en rêve, esclave de son frère, son enfant tué à la naissance. Bientôt, la jeune fille, si elle n’était pas morte, serait remarié à un Khan puissant, en qualité de troisième ou quatrième épouse, une fille déflorée ne valant que peu malgré sa noblesse. Il se vêtit de nouveau de ses habits Shous, quittant son rôle de nomade à jamais. L’Occident tout entier lui ouvrait les bras lorsqu’il arriva en Chondath…

L’atmosphère d’Arrabar ne lui plaisait pas. Il avait l’impression de retrouver certains travers propres aux commerçants de Bawa. L’Occident l’étonnait pourtant. C’était un endroit bien étrange peuplé par des hommes tout aussi étranges. Il finit cependant par se lasser. Un jour, sa route croisa celle de pèlerins en route vers une cité sainte nommée Laelith. Il se joignit à eux et voyagea en cette étrange compagnie. Que de cultes étranges, que de races bizarres rencontra-t-il en route. Il finit par arriver à Laelith, sise sur les rives du Lac d’Altalith. Il ressentit l’âge de cette vieille capitale, au moins aussi ancienne que l’Empire Shou lui-même. Trouvant un peu de repos, il commença à explorer cette cité merveilleuse. Il ne passa pas inaperçu, oriental si différent aux yeux des habitants de la ville. Beaucoup le prenait pour un nomade, ce qui lui brisait le cœur et lui rappelait le paradis qu’il avait perdu.

Une noble de la Haute Terrasse nommée Firanda, intriguée par cet étranger, le convia dans sa maison et le garda comme compagnon. Il devint bien vite plus qu’une simple distraction. L’époux de cette dame avait lui-même plusieurs maîtresses en divers points de la ville, aussi Hu, pour assurer ses arrières, entreprit de les répertorier et usa de ces informations pour se protéger de la colère du mari trompé. Cette relation adultère en fâcha plus d’un, surtout parmi les anciens amants de la noble, délaissés depuis l’apparition du Shou. Certains entreprirent de l’éliminer mais ils apprirent à craindre ce petit bonhomme à l’air inoffensif. Pourtant, Hu n’est plus à l’abri à Laelith, il le sait. Ses vieux démons ont ressurgi, des images de sa femme, de son enfant qu’il ne connaîtra jamais. Il pourrait être la cible de jeunes prétendants écervelés, avides des grâces de la noble Firanda. Il ne se sent plus en paix dans ce lieu et souhaite plus que tout changer d’air. Pourtant il sait que son errance sera sans fin. Il a par le passé perdu ce qui avait le plus de valeur à ses yeux. Aujourd’hui, il n’est qu’un fantôme éphémère, en sursis sur cette terre. Il arpentera le monde jusqu’à sa mort sans s’arrêter car il n’a plus nulle attache, et même sa loyauté envers le trône de Jade commence à plier…"

Désolé si c'est long. Ne vous sentez pas obligé d'en faire autant...
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MessageSujet: Re: Backgrounds tirés d'aidedd   Backgrounds tirés d'aidedd EmptyMar 20 Fév - 23:55

Un autre excellent background, celui du barde/barbare Naskyrien, par jobfall :
Naskyrien, le barbare barde qui présente le multivers de Méreinetidor, est en réalité né dans les RO et a commencé sa carrière (dans un autre forum) en tant que barbare rashémi.
Ce n'est que bien plus tard qu'il trouva l'objet de sa quête : la découverte de la Naskyrie, l'hémisphère nord de Méreinetidor et qu'il deviendra barde.



Je viens de Rashménie, terre lointaine et désolée dans le nord est de Faerun.
Ma tribu, nomade, se déplaçait et ne vivait qu’au rythme des saisons et du mouvement des troupeaux qui nous servaient de gibier. Je n’eus donc que très peu de connaissances du monde extérieur et presque pas de ce que vous appelez « instruction », d’où le nom de barbare que me donnent les gens de ce nouveau monde dans lequel j’évolue depuis les quelques mois où j’ai quitté ma communauté.

Depuis tout enfant, je n'avais d'yeux et de pensées que pour la très belle Sanidra, la fille de la prêtresse de Sunie qui dirigeait en partie notre communauté. Etant fille de la plus grande dame de la communauté, de deux ans mon aînée, le respect que je lui devais donc, plus une certaine lourdeur et timidité de ma part, me permettaient rarement de lui parler et jamais, je l’avoue, je n’eus le courage de lui dire combien elle était belle. Ce sera la seule fois de ma vie, Sunie m’en est témoin, où je manquais de ce sentiment qui caractérise tant mon peuple et qui n’a point fait défaut, comme je vais vous le raconter, à nos pères, car un sacré destin nous liait, moi et Sanidra.
L’année où je vint en ce monde et où l’on me plongea dans la banquise gelée pour voir si ma robustesse naturelle me permettrait de survivre, le père de Sanidra, le plus solide de nos guerriers et donc logiquement le chef de la communauté, décida après une fête annuelle beaucoup trop arrosée et aussi une dispute avec un chef de communauté voisine, de défier la légende de la Montagne de l’Esprit et d’escalader ce sommet réputé inviolable. évidemment, le seul qui accepta de l’accompagner fut son fidèle et meilleur ami, mon père.
Je suis fier de savoir que c’est lui le seul à avoir suivi ce destin merveilleux qui les font désormais entrer tout deux comme des héros de légende dont les gens de chez moi parleront longtemps. Même si ma mère les a traités de fous tout le long de mon enfance ... car, bien sûr, ils ne revinrent jamais.
Shandit , la mére de Sanidra eut quelques jours après le départ des deux hommes la révélation de Sunie et elle les vit en songe se transformer en ours, l’animal sacré de notre tribu, ce qui était évidemment un signe que nos pères étaient acceptés par les dieux et les esprits de la nature. Elle devint d’ailleurs prêtresse à partir de ce jour, destinant sa fille unique à la même vocation, m’enlevant ainsi tout espoir de la posséder un jour comme femme et mère de mes enfants.

C’est donc seule que ma mère nous éleva, mon frère et moi, et , malgré ses paroles amères, je sait qu’elle aussi était fière de cet homme qui avait été son mari et des deux enfants qu’il lui avait laissés : moi-même, que l’on nomme Naskyrien, que l’on pourrait traduire par « fils de l’esprit », (la Naskyrie étant dans les légendes de mon peuple, le monde des esprits où les dieux créèrent les hommes du nord et d’où nous sommes censés venir), et mon frére aîné, Sankyrien, « l’homme de la tête » (la Sankyrie étant au contraire dans nos légendes le monde de l’apparence dans lequel nous naissons et mourrons).
Nous étions très différents tout les deux, et c’est pour mon frère que la plupart des filles avaient le regard doux tellement sa beauté était grande et ses paroles subtiles et fières, alors que, déçu de mon amour impossible, mon regard se perdait régulièrement de la tente qui servait de temple de Sunie au clan et où vivait celle que j’aimais avec sa mère, à la Montagne de l’Esprit.
La chasse et les petits conflits, réguliers avec nos voisins, et dans lesquels je mettais pourtant tant de cœur, ne m’enlevaient pas ce trouble.
Seul l’envie de rejoindre un jour mon père dans la gloire me permettait de croire en mon destin.
Mon adoration pour la plus jolie des filles de ce monde, pensais-je alors, ne m'empêcha néanmoins pas de participer, comme tous les adultes de mon peuple, à la somptueuse fête annuelle que les prêtresses de Sunie organisaient chaque année à la fin du solstice de printemps, là où la longue nuit d'hiver prend enfin fin. C’est là que les tribus de mon peuple se réunissaient dans la joie et l'allégresse pour la plus grande joie et adoration de la généreuse déesse des plaisirs.
Une fête identique à laquelle mon père avait assisté avant de partir pour la mort et la gloire 18 années auparavant. Une vraie débauche comme vous l’appelleriez dans ces terres hostiles que l'on appelle cités et civilisation et où j’erre depuis quelques mois.
Cette dernière soirée avec les miens fut une grande fête. Cette nuit, je vis moi aussi en rêve la déesse Sunie qui me prédisait que, pour suivre la gloire de mon père, il fallait que j’aille loin, dans la direction inverse de la Montagne de l’Esprit. En en parlant tout de suite à Shandit, elle me dis ces phrases qui malgré l’ivresse, resteront à jamais marquées dans ma mémoire :

« Ton nom et la montagne se ressemblent, mais ce n’est pas sur ce chemin là que tu trouveras la gloire, mais en cherchant à comprendre un autre monde, certes plus éloigné des esprits et où la nature ne règne pas comme chez nous. C’est dans les cités et le sud que tu trouveras ton destin et ta gloire »

Il est vrai que, de temps à autre, me prenait l’envie de faire comme certains de nos guerriers qui offraient leurs bras au service de royaumes du sud, mais avant que la déesse ne me parle, je pensais plus à cet amour impossible ou à la maîtrise de l’escalade.
C’est ainsi qu’au petit matin, alors que tout le monde dormait, repu d’alcool, de viandes et de plaisirs charnels, je prévins ma mère de ma vision et de mon départ immédiat.
Pour la première fois, je vis cette femme faiblir et elle eût le désir, que je repoussais un peu violemment, de me faire rester. J’eus grand peine à la raisonner pour ne plus qu’elle se laisse aller dans ces faiblesses irrespectueuses de la mémoire de mon père, et surtout pour qu’elle n’essaie plus de m’empêcher de prendre les affaires nécessaires à mon départ.
La laissant en larmes, je vis au milieu du campement mon frère sortir de la tente de Sanidra, désormais prêtresse.
Il ne me vit pas, tellement ivre, et fier d’avoir été choisi par le clan comme initiateur de la seconde prêtresse (ce qui bien sûr, ne lui donnait aucun droit, une prêtresse de Sunie étant chez nous au service de l’amour et du réconfort et ne pouvant se consacrer à un seul foyer.).
Je ne me fis pas remarquer et ne lui dis pas au revoir. En me tournant pour jeter un dernier regard vers la montagne de l’Esprit, je vis plus bas devant sa tente, Sanidra, désormais seconde prêtresse du clan, regarder dans ma direction.
Presque nue, les sens augmentés par la vision encore toute fraîche de la déesse, je savais qu’elle me cherchait.
Je la regardais tendrement et malgré la distance, elle percevait mes sentiments
Peut être la reverrais je un jour… Après tout, nos deux pères sont morts ensemble...
Je tournais bride à mon cheval de tribu et m’éloignais vers la mer douce, que vous appelez Lac Cendrane.
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MessageSujet: Backs d'aidedd 2   Backgrounds tirés d'aidedd EmptyJeu 22 Fév - 0:58

Un nouveau back d'aidedd qui m'a bien fait marrer :
"Fantome très ancien s'amusant à manipuler les autres pour chercher ... bah il ne sait pas quoi, c'est tout le pb de sa mort vivance.

Wyrd éclata d'un rire franc en voyant la mine dépitée des pigeons qu'il venait de plumer. Encore quelques journées aussi bien remplies et il aurait réuni assez d'argent pour se payer les services de ce mage réputé pour ses talents de devin. Bientôt il aurait réponse à ses questions. Tricheur ! Le rire de Wyrd s'interrompit alors que l'un de ses adversaires venait de se lever. Les deux autres, enhardis par leur compagnon se levèrent à leur tour, l'un d'eux brisant au passage une bouteille pour s'en faire une arme improvisée.
Tu n'es qu'un tricheur... et nous, on aime pas trop ça dans le coin. Les marins de part et d'autres, interpellés par la scène hochèrent la tête, dévisageant avec un certain amusement le halfling qui avait eu l'outrecuidance de détrousser les fiers marins du port.
- Ecoutez, vous faites erreur... La chance...
- Quelle chance ? Tu te fous de nous ? Voilà trois jours que tu fais le tour des tavernes pour plumer tous ceux qui acceptent de jouer avec toi.
- Mais je vous assure, il y a méprise, le destin a voulu...
- Le destin veut qu'on te donne une bonne leçon. Attrapez le, les gars !!! Joignant le geste à la parole, les trois larrons sautèrent sur le malheureux. La chance avait elle réellement tournée ? La garde, attirée par les acclamations d'encouragement attisant la bagarre, débarqua avec force et fracas dans l'auberge et tenta de séparer les pugilistes.

Voilà trois jours qu'il croupissait dans cette cellule puante. Wyrd se délectait des sensations que lui transmettait son corps d'emprunt. L'odeur régnant dans la petite pièce était proprement insoutenable, mais pour un mort vivant privé de ses cinq sens, pouvoir profiter de la moindre odeur, aussi puante que celle là, le ravissait, adoucissant un peu sa damnation. Il savourait aussi l'humidité ambiante, la fraicheur de la cellule, et bien que sa vision soit limitée par les ténèbres dans laquelle il était piégé, il profitait de la moindre nuance de couleur qui filtrait du couloir. La couleur était bannie du plan éthéré et des âmes qui y étaient piégées...

Les gonds couinèrent lorsque la porte s'ouvrit bruyamment. V'la de la compagnie pour toi, sac à merde. Le géolier poussa sans ménagement un nouveau pensionnaire qui s'écrasa bruyamment sur le sol froid. Wyrd détailla avec curiosité le demi elfe qui partageait désormais son sort. Une âme sombre, torturée entre la peur, la colère et la haine. Le demi elfe se releva souplement, regardant la porte se fermer, un rictus de satisfaction sur le visage.
- Bienvenue à toi, dit simplement Wyrd en guise d'accueil. Le demi elfe se retourna vivement, ses yeux de chats s'habituant rapidement à la pénombre ambiante.
- Tu es Wyrd ? repliqua t-il simplement.
- C'est en effet le surnom qu'on me donne.
- Deux jours que mon client me tanne pour que je te fasse la peau. Tu ne m'en voudras pas de faire vite, j'ai d'autres choses à faire et dans des lieux bien plus réjouissants que celui là. Le sang mélé s'approcha, l'air mauvais, et dénouant sa ceinture. Il n'a pas peur ? Le demi elfe, un assassin dénommé Morlock s'arréta hésitant. Sa future victime, un halfling dénommé Wyrd condamné à mort par un préteur à gages qu'il avait plumé au jeu ne semblait pas effrayé. Mauvais ça, quel coup fourré lui tendait il ?

- Eh bien, qu'attends tu pour faire ton office. Je suis seul, sans défense et personne pour nous entendre... J'imagine que cette pauvre carcasse flottera au petit matin dans les eaux du fleuve...
- Ta perspicacité fait plaisir à voir, mais tu aurais du en faire preuve en choisissant mieux tes compagnons de tablée, répliqua le demi elfe en s'avançant lentement, cherchant à faire fuir ce sentiment bizarre qui lui disait de fuir à toutes jambes... Wyrd se contenta de hausser les épaules.
- Laisse donc cette carcasse qui ne t'a rien fait et dis moi plutot comment tu comptes sortir. Si les gardes te trouvent en compagnie d'un cadavre, tu ne t'en sortiras pas.
- Mais quel bavard, j'y crois pas... Bon on va considérer que c'est la faveur du condamné. Vois tu, la guilde des voleurs a aménagé cette cellule pour régler les problèmes de surcharge carcérale et judiciaire... et de temps en temps, on peut la louer pour certaines tâches qui demandent une certaine discrétion. Quelques piécettes pour que les gardes effacent mon nom sur le registre de la prison, un petit pot de vin pour le géolier pour qu'il accepte de me mettre dans une cellule où j'aurai de la compagnie et hop ! Une fois que tu m'auras laissé t'occire, je n'aurais qu'à bouger cette grosse pierre dans le coin pour m'évader tandis que ton corps refroidira en se balançant à cette modeste mais néanmoins très pratique ceinture... Tu vois, même le croquemort y trouve son compte. Bon, c'est pas que je m'ennuie mais, dis adieu au monde des vivants et laisse toi faire, tu ne souffriras pas... trop.

Wyrd égréna un petit rire...
- Mais mon pauvre ami, ne crois pas que je vais te laisser faire du mal à cet hôte... Je lui ai déja attiré suffisamment d'ennuis pour ne pas le laisser se faire condamner pour quelque chose qu'il n'a pas commis.
- Hein, mais qu'est ce que tu me chantes ?
- Regarde derrière toi... ah Merci pour la sortie... je lui dois au moins ça...

Morlock fit un pas en arrière, surpris par la réponse de sa supposée victime, bousculant au passage deux nouvels invités. Se retournant vivement, le demi elfe hurla de terreur en découvrant deux énormes squelettes de créatures inconnues et aux dents acérées.

Wyrd marchait dans la rue, s'étant cette fois ci décidé pour une jeune jouvencelle du marché aux fleurs. Posséder un membre du sexe opposé ne récoltait pas ses suffrages. La biologie des deux sexes était trop différente pour s'y sentir pleinement à l'aise. Il repensa à son précédent hote, qu'il avait abandonné dans une cabine d'un ferry haut de gamme, les fontes chargées d'or. Il lui devait bien ça.

Dans une des plus profondes cellules de la prison, deux gardes constataient le décés d'un demi elfe, pendu à une poutre par sa ceinture. Encore un suicide..."


Dernière édition par le Dim 4 Mar - 16:24, édité 1 fois
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